Fiscalité PER : conseils et stratégies pour 2025
La fiscalité PER permet d’alléger votre impôt sur le revenu tout en préparant votre retraite de manière efficace. Le Plan d'Épargne Retraite offre une structure flexible et adaptée aux besoins des épargnants. Il regroupe et remplace les anciens dispositifs comme le PERP, le Madelin ou encore le PERCO.
Selon l'Autorité des Marchés Financiers (AMF), le PER a enregistré une collecte nette de 7,3 milliards d'euros en 2022, soit une augmentation de 45 % par rapport à 2021.
La fiscalité du PER demeure complexe et dépend étroitement de l’origine des :
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versements volontaires qui sont souvent déductibles des revenus imposables dans certaines limites (10 % des revenus professionnels ou 32 909 € en 2023),
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versements issus de l’épargne salariale, qui bénéficient d’exonérations spécifiques,
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versements obligatoires, avec des règles fiscales distinctes liées à leur caractère professionnel.
Des ajustements fiscaux pourraient intervenir en 2025. En particulier dans le cadre de la réforme des retraites et de la révision des plafonds d’épargne retraite. Le recours à des stratégies adaptées deviennent alors impératives pour optimiser les avantages du PER. Comment gérer les subtilités de la fiscalité du PER ? Comment élaborer des stratégies optimales pour tirer le meilleur parti de ce dispositif en 2025 ? Les explications sont dans cet article.
Comprendre la structure et le fonctionnement fiscal du PER
Les trois compartiments du PER et leur fiscalité
La structure du PER est divisée en trois parties. Elles sont chacune adaptées à une origine spécifique des versements. Cette organisation permet de différencier les sources des fonds. Cela a un impact direct sur la fiscalité applicable, tant à l’entrée qu’à la sortie.
Compartiment 1 (C1) – Versements volontaires
Il regroupe les versements réalisés volontairement par l’épargnant. Il est accessible à tous les types de PER et est particulièrement apprécié pour ses avantages fiscaux. Les sommes versées sont déductibles des revenus imposables, dans la limite de 10 % des revenus professionnels ou 32 909 € par an (plafond 2023).
Cette déduction optimise la fiscalité des contribuables fortement imposés. Cependant, à la sortie, les sommes qui correspondent aux versements sont soumises à l’impôt sur le revenu (IR). Les gains générés par le placement quant à eux sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %.
Compartiment 2 (C2) – Épargne salariale
Ce compartiment est dédié aux montants issus de dispositifs d’épargne salariale. Il s'agit de l’intéressement, la participation ou l’abondement de l’employeur. Son principal avantage réside dans une fiscalité favorable :
- les versements bénéficient d’exonérations de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu à l’entrée.
À la sortie, si les fonds sont perçus sous forme de capital, ils sont exonérés d’IR mais soumis aux prélèvements sociaux (17,2 %). Ce compartiment s’adresse principalement aux salariés d’entreprises qui proposent des dispositifs d’épargne collective.
Compartiment 3 (C3) – Versements obligatoires
Le troisième compartiment concerne les cotisations obligatoires versées par l’employeur. Dans certains cas, elles sont versées par le salarié, dans le cadre d’un PER d’Entreprise Obligatoire (PERO). Ces montants sont souvent imposés par les conventions collectives ou les accords d’entreprise. Ils sont récupérables uniquement sous forme de rente viagère.
Ces rentes bénéficient d’un régime allégé sur le pan fiscal. Elles sont en partie imposées à l’impôt sur le revenu, avec un abattement variant de 10 % à 40 % en fonction de l’âge de départ à la retraite. Cette structure garantit une sécurité supplémentaire aux salariés. Elle offre aussi des avantages fiscaux significatifs.
Les types de PER et leur fiscalité
Depuis la réforme introduite par la loi Pacte en 2019, les différents produits d’épargne retraite ont été organisés. L'objectif est de simplifier leur fonctionnement et leur fiscalité. Cette rationalisation a donné naissance à trois types de PER. Ils sont chacun adapté à des profils et des objectifs spécifiques, mais leur fiscalité est la même.
PER Individuel (PERIN)
Le PERIN est un produit accessible à tous. Les travailleurs indépendants, de professions libérales ou de particuliers peuvent en bénéficier. Il permet d’épargner de manière volontaire pour préparer la retraite et bénéficier de la déduction fiscale des versements sur le revenu imposable.
À la sortie, les fonds peuvent être récupérés en rente ou en capital. La fiscalité applicable est similaire à celle des versements volontaires du compartiment 1 (C1). Ce dispositif séduit les contribuables qui sont fortement imposés et qui souhaitent optimiser leur fiscalité personnelle tout en se constituant une épargne de long terme.
PER d’Entreprise Collectif (PERECO)
Le PERECO est mis en place par les entreprises pour leurs salariés et se fonde sur une logique d’épargne salariale. Les versements proviennent en général de dispositifs comme :
-
l’intéressement,
-
la participation,
-
les abondements de l’employeur.
Sa fiscalité est avantageuse à l’entrée (exonération d’IR et de charges sociales). Il permet aussi de récupérer les fonds sous forme de capital. Cela peut être stratégique pour financer des projets à la retraite.
PER d’Entreprise Obligatoire (PERO)
Le PERO est un produit d’épargne retraite collectif. Il est souvent imposé par l’employeur à certaines catégories de salariés. Contrairement au PERECO, il repose sur des cotisations obligatoires. Cela limite la flexibilité de l’épargnant. Les fonds accumulés dans un PERO sont exclusivement récupérables sous forme de rente viagère.
Les avantages de ce type de PER sont liés à l’imposition réduite des rentes perçues à la retraite.
Avantages fiscaux du PER en 2025
En 2025, les dispositifs fiscaux devraient être maintenus voire ajustés pour encourager l’épargne retraite.
Pour les particuliers et les indépendants
Déduction des versements volontaires
Les particuliers et les travailleurs indépendants peuvent déduire les sommes qu’ils versent sur leur PER de leur revenu imposable. La limite est de 10 % sur leur revenu professionnel. Le plafond correspond à 8 fois le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS).
En 2024, ce seuil s’élève à 370 994 € et permet une déduction maximale de 85 781 €. Cette baisse est un avantage, en particulier pour les contribuables qui se situent dans des tranches d’imposition élevées.
Un épargnant imposé à 41 % peut réaliser une économie fiscale de près de 35 170 € s’il verse le montant maximal déductible.
Report des plafonds non utilisés
Le PER permet aussi de reporter les plafonds non utilisés des trois années précédentes. Ce système est utile pour les contribuables qui ont eu des revenus fluctuants ou qui n'ont pas optimisé leur épargne retraite les années précédentes. Il est possible de déduire des montants plus importants et d’obtenir une réduction d’impôt significative, si vous combinez ces plafonds.
Exonération d'impôt en cas de non-déduction des versements
Il est possible de ne pas déduire les versements volontaires au moment de leur réalisation, pour les épargnants qui anticipent une baisse de leurs revenus à la retraite. Cette option est méconnue mais offre un avantage à long terme. Lors de la récupération des fonds (sous forme de capital ou de rente), les sommes qui correspondent aux versements seront exonérées d'impôt sur le revenu.
Ce choix stratégique est adapté aux contribuables qui prévoient d’être dans une tranche marginale d’imposition plus faible à la retraite.
Pour les entreprises et les salariés
Le PER ne se limite pas aux particuliers. Il profite aussi aux entreprises et leurs salariés. Il encourage l’épargne collective et offre des avantages fiscaux et sociaux significatifs.
Avantages pour les entreprises
Les versements réalisés par l’employeur sont exonérés de charges sociales, à l’exception de la CSG et de la CRDS. Il peut s'agir d’abondements ou de cotisations obligatoires dans le cadre d’un PER d’Entreprise Obligatoire (PERO). Ces sommes sont par ailleurs intégralement déductibles du bénéfice imposable de l’entreprise.
Cela représente une opportunité pour les employeurs de motiver leurs salariés et d'optimiser leur fiscalité. En 2025, le plafond d'exonération des abondements reste fixé à 16 % du PASS (soit 7 419 € en 2024). C'est donc une option fiscalement avantageuse et incitative pour les entreprises.
Avantages pour les salariés
Pour les salariés, les versements issus de dispositifs d’épargne salariale (intéressement, participation) peuvent être dirigés vers un PER d’Entreprise Collectif (PERECO). L’impôt sur le revenu sera ainsi totalement exonéré. Cette option convient à ceux qui souhaitent valoriser leur épargne sans alourdir leur fiscalité personnelle.
Les abondements versés par l’employeur dans le PERECO ne sont toutefois pas soumis à l’impôt sur le revenu. Mais il faudra respecter la limite du plafond mentionné précédemment (16 % du PASS).
Ce double avantage – exonération d’IR pour les salariés et déductibilité pour les entreprises – fait du PER un outil gagnant-gagnant. Il est intéressant dans les grandes entreprises où les montants d’abondement sont significatifs.
Fiscalité du PER à la sortie : capital ou rente ?
La fiscalité du PER lors de la sortie varie selon le mode de récupération des fonds. Il peut s'agir d’une sortie en capital ou d’une sortie en rente viagère. Ces options répondent à des besoins différents. Elles sont soumises à des régimes fiscaux distincts. Il faudra comprendre les implications fiscales de chaque solution pour optimiser les avantages du PER en fonction de sa situation personnelle et de ses objectifs financiers.
Sortie en capital
La sortie en capital permet de récupérer tout ou partie des sommes épargnées sous forme de versement unique. Elle est particulièrement adaptée à ceux qui souhaitent disposer d’un montant important pour financer un projet, comme :
-
l'achat d'une résidence principale,
-
compléter leurs revenus ponctuellement.
La fiscalité de cette option dépend cependant de l’origine des versements effectués dans le PER.
Versements volontaires
Les montants issus des versements volontaires récupérés en capital sont soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu (IR) dans la catégorie des pensions de retraite. Ces sommes s’ajoutent ainsi aux autres revenus imposables du bénéficiaire. Elles peuvent faire grimper son taux marginal d’imposition.
Les gains générés par ces versements (plus-values) sont quant à eux soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, qui inclut :
-
12,8 % d'impôt sur le revenu,
-
17,2 % de prélèvements sociaux.
Ce régime d’imposition simplifie la fiscalité des revenus du capital. Il peut en revanche représenter un coût fiscal important pour les contribuables qui ont réalisé des gains significatifs sur leur PER.
Versements issus de l’épargne salariale
Les sommes issues de l’intéressement, de la participation ou des abondements versées dans un PER d’Entreprise Collectif (PERECO) bénéficient d’un traitement fiscal très avantageux. Lorsqu’elles sont récupérées sous forme de capital, elles sont totalement exonérées d’impôt sur le revenu.
Cette exonération s'applique au montant principal. Il devient donc une solution intéressante pour les salariés qui veulent optimiser la sortie de leur épargne salariale. Les gains réalisés sur ces sommes restent toutefois soumis au prélèvement forfaitaire unique (30 %).
La sortie en capital est ainsi attrayante pour sa souplesse. Elle nécessite cependant une anticipation fiscale rigoureuse. Cela vaut en particulier pour les versements volontaires, pour éviter une imposition trop lourde.
Sortie en rente viagère
La sortie en rente viagère permet au titulaire du PER de percevoir des revenus réguliers à vie. Cette option permet de compléter les pensions de retraite et sécuriser un revenu stable. Ce choix implique une fiscalité distincte et parfois moins favorable. Elle dépend aussi de l’origine des versements.
Régime fiscal des rentes viagères
Les rentes issues du PER sont imposées comme des rentes viagères à titre gratuit. Elles suivent le régime fiscal des pensions de retraite. Ces sommes sont soumises au barème progressif de l’impôt sur le revenu, mais bénéficient d’un abattement fiscal de 10 %. Ce dernier s’applique dans la limite de 4 618 € par an pour une personne seule ou 9 227 € pour un couple soumis à imposition commune (chiffres 2024).
Impact fiscal en fonction des versements
La rente est intégralement soumise à l’impôt, avec un abattement de 10 % pour les versements volontaires. Les gains restent soumis aux prélèvements sociaux de 17,2 %.
Les rentes bénéficient d’une fiscalité plus douce pour les versements qui proviennent de l'épargne salariale. Ces sommes ne sont pas prises en compte dans l’assiette fiscale initiale.
La rente viagère offre une sécurité financière à long terme. Son caractère imposable peut en limiter l’attractivité pour certains épargnants, surtout ceux qui anticipent des revenus importants à la retraite.
Capital ou rente : quel choix privilégier ?
Le choix entre la sortie en capital et la sortie en rente dépend :
-
des besoins financiers à la retraite,
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de l’objectif d’optimisation fiscale,
-
de la tranche marginale d’imposition de l’épargnant.
Une sortie en capital permettra de financer un projet ou bénéficier d’un traitement fiscal avantageux sur l’épargne salariale.
En revanche, une rente viagère conviendra mieux aux épargnants qui recherchent un revenu régulier à vie. Même si leur imposition est parfois plus élevée.
Stratégies d’optimisation fiscale du PER en 2025
Pour optimiser les avantages du PER en 2025, il faudra mettre en œuvre des stratégies adaptées à sa situation personnelle et à son profil fiscal.
Stratégie de versements optimisés
Pour réduire votre impôt sur le revenu et augmenter votre épargne retraite, il faudra tirer parti des plafonds de déduction fiscale associés aux versements volontaires.
Utiliser les plafonds de déduction fiscale
Les versements volontaires dans le compartiment 1 (C1) du PER permettent une déduction des revenus imposables. Il faudra respecter la limite de 10 % des revenus professionnels de l’année précédente. Le plafond est fixé à 8 PASS (Plafond Annuel de la Sécurité Sociale).
En 2024, ce plafond a atteint 370 994 €, ce qui équivaut à une déduction maximale de 85 781 €. Un contribuable dans une tranche marginale d’imposition élevée (41 % ou 45 %) peut réaliser des économies fiscales importantes, s'il utilise pleinement ces plafonds.
Reporter les plafonds non utilisés
Si les plafonds de déduction n’ont pas été intégralement utilisés les trois années précédentes, il est possible de les reporter. Cette flexibilité donne une opportunité d’optimisation pour les épargnants :
-
qui ont des revenus variables,
-
qui souhaitent augmenter leurs versements en une seule fois pour optimiser l’impact fiscal.
Un contribuable qui a un plafond non utilisé de 10 000 € sur trois ans pourrait réduire son revenu imposable de 30 000 € d’un seul coup en 2025. Il génèrera une économie fiscale significative.
Cette stratégie de versements optimisés est bénéfique pour les travailleurs indépendants et les cadres supérieurs qui ont des revenus élevés.
Choisir entre déduction fiscale immédiate et exonération à la sortie
L’un des plus grands dilemmes pour les détenteurs d’un PER est de décider s’ils souhaitent bénéficier d’une déduction fiscale immédiate ou privilégier une exonération à la sortie. Ce choix dépend du taux marginal d’imposition (TMI) actuel et prévisionnel.
Déduction immédiate en cas de TMI élevé
Il est plus avantageux d’opter pour la déduction fiscale immédiate, si vous êtes dans une tranche marginale d’imposition élevée aujourd’hui (41 % ou 45 %).
Pour un versement de 10 000 €, un contribuable dans la tranche à 41 % économisera immédiatement 4 100 € d’impôt. Cette stratégie permet d'optimiser les économies fiscales à court terme, surtout si l’on anticipe une diminution des revenus à la retraite, entraînant un TMI plus faible.
Exonération à la sortie pour les TMI faibles
En revanche, si vous êtes dans une tranche basse (11 % ou 30 %), il est conseillé de renoncer à la déduction fiscale lors des versements. Dans ce cas, les sommes récupérées en capital à la sortie seront exonérées d’impôt sur le revenu (seules les plus-values seront soumises au PFU). Cette option est intéressante pour les contribuables qui ont une situation fiscale stable ou anticipant une tranche d’imposition similaire à la retraite.
Comparaison avec d'autres produits d’épargne
Parmi les concurrents principaux du PER, on retrouve l’assurance-vie et le Plan d'Épargne en Actions (PEA).
PER vs Assurance-vie
L’assurance-vie est depuis longtemps considérée comme un produit prisé de l’épargne en France. Elle est flexible et son régime fiscal est attractif. Le PER présente cependant des atouts, surtout pour les contribuables qui veulent optimiser leur fiscalité.
Critères |
PER |
Assurance-vie |
Déduction fiscale à l'entrée |
✅ Oui (versements déductibles jusqu’à 10 % des revenus professionnels, plafonné à 8 PASS) |
❌ Non (les versements ne sont pas déductibles) |
Fiscalité à la sortie |
Imposition sur le capital et les plus-values : barème progressif de l’IR ou prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % |
PFU à 30 % (12,8 % pour les revenus et 17,2 % de prélèvements sociaux) ou barème progressif après 8 ans avec abattement (4 600 €/9 200 €) |
Disponibilité des fonds |
Verrouillés jusqu'à la retraite (sauf cas de déblocage anticipé) |
Disponibilité immédiate (retrait possible à tout moment, avec une fiscalité favorable après 8 ans) |
Le PER est idéal pour les personnes qui recherchent une forte réduction fiscale à court terme et une épargne exclusivement dédiée à la retraite. L’assurance-vie, en revanche, reste un choix polyvalent pour des projets financiers variés et une épargne plus accessible.
PER vs PEA (Plan d'Épargne en Actions)
Le PEA est un autre produit d’épargne populaire. Il est destiné à l'investissement en actions et permet de bénéficier d’un régime fiscal avantageux à long terme. Il ne partage pas les mêmes objectifs que le PER, mais il peut représenter une alternative intéressante pour certains épargnants.
Critères |
PER |
PEA |
Déduction fiscale à l'entrée |
✅ Oui (pour les versements volontaires) |
❌ Non |
Fiscalité à la sortie |
Imposition sur le capital et les plus-values (barème progressif ou PFU de 30 %) |
Exonération d’IR après 5 ans, mais prélèvements sociaux de 17,2 % sur les gains |
Disponibilité des fonds |
Verrouillés jusqu'à la retraite (sauf exceptions) |
Fonds disponibles après 5 ans avec fiscalité allégée |
Le PEA est une solution efficace pour les épargnants qui souhaitent dynamiser leur épargne à moyen ou long terme en misant sur les marchés financiers. Le PER, quant à lui, se distingue par ses avantages fiscaux immédiats et sa vocation spécifique à financer la retraite.
Cas spécifiques et nouveautés fiscales 2025
Évolution des plafonds et des abattements fiscaux
En 2025, les plafonds de déduction fiscale du PER pourraient augmenter, suivant l’évolution du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS). Cette hausse offrirait aux contribuables plus d'opportunités d’optimisation fiscale. Des ajustements sur la fiscalité à la sortie, en particulier pour les rentes et plus-values, sont aussi prévus pour équilibrer le traitement fiscal et encourager l’adhésion au PER.
Cas des indépendants et dirigeants d'entreprise
Les indépendants et dirigeants bénéficient de dispositifs spécifiques pour optimiser leurs avantages fiscaux. Les abondements dans le cadre du PERECO restent exonérés de charges sociales. Les versements obligatoires via un PERO permettent des déductions fiscales supplémentaires. C'est un levier incontournable pour optimiser la fiscalité.
Déblocage anticipé du PER
Le déblocage anticipé du PER reste possible en 2025 dans certains cas :
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l'achat de la résidence principale,
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le décès du conjoint,
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l'invalidité,
-
le surendettement,
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l'expiration des droits au chômage.
Ces exceptions permettent une certaine flexibilité pour les épargnants confrontés à des situations imprévues.
Le PER en entreprise : un outil de fidélisation des salariés
Le PER en entreprise permet d'attirer et fidéliser les talents. Il offre des avantages fiscaux aux employeurs et aux salariés, et renforce l’attractivité de l’entreprise grâce à une épargne retraite accessible à tous.
Le PER Obligatoire (PERO)
Le PERO est un dispositif réservé à certaines catégories de salariés, avec des cotisations obligatoires modulables selon les responsabilités. Pour l’entreprise, ces cotisations sont déductibles du bénéfice imposable et exonérées de charges sociales pour les salariés. Cela réduit la charge fiscale et offre une sécurité financière aux salariés, renforçant leur fidélité.
Le PER Collectif (PERECO)
Le PERECO est plus flexible et accessible à tous les salariés et dirigeants. Il repose sur des versements volontaires et peut être alimenté par l’épargne salariale. Ce dispositif bénéficie d’une exonération fiscale et sociale. C'est un outil de motivation et de cohésion, et offre un avantage différé sans alourdir les charges de l’entreprise. Sa flexibilité et la disponibilité des fonds à la retraite en font un moyen efficace de fidéliser les talents à long terme.
Ce qu'il faut retenir
Le PER est un dispositif essentiel pour la préparation de la retraite et l'optimisation fiscale. Grâce à ses avantages fiscaux à l’entrée et à une fiscalité modulable à la sortie, il s’adapte aux besoins et aux objectifs de chaque épargnant.
En 2025, l’évolution des plafonds de déduction et les différentes stratégies d’optimisation renforcent son attractivité. Surtout pour les particuliers et les entreprises. En capitalisant sur ses atouts, le PER permet de défiscaliser de manière efficace et sécuriser son avenir financier.
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