Location en SCI : quels sont les avantages pour un investisseur ?

Temps de lecture 5 min Publié le 05 Dec 2024
Sommaire
ICS是如何工作的?
Les avantages de la SCI pour l’investissement locatif
Les avantages fiscaux offerts par la SCI
Transmission et gestion patrimoniale facilitée
Les étapes de création d’une SCI
Quels sont les points de vigilance pour les investisseurs en SCI ?
Les points essentiels à retenir
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La location en SCI permet aux investisseurs de gérer efficacement leur patrimoine immobilier. Ils bénéficieront d’une fiscalité optimisée selon le régime qu'ils ont choisi par les associés. Si vous souhaitez concrétiser des projets à plusieurs, la SCI ou Société Civile Immobilière deviendra une solution incontournable, surtout avec l'essor de l'investissement locatif en France.

En 2024, on dénombre près de 1,8 million de SCI actives, selon les données de l’INSEE. Mais pourquoi choisir ce cadre juridique pour investir et louer un bien immobilier ?

Il présente des atouts majeurs grâce à :

  • une gestion simplifiée des biens immobiliers,

  • une fiscalité optimisée adaptée à vos objectifs patrimoniaux,

  • une facilité de transmission en cas d’héritage ou de donation.

Il permet par ailleurs une répartition équitable des responsabilités entre associés. C'est ce qui explique pourquoi elle est particulièrement attractive pour les projets en famille ou entre amis.

Quelle sont les raisons pour lesquelles la SCI est un choix judicieux pour investir dans l’immobilier ? Comment elle peut optimiser la rentabilité tout en assurant une transmission patrimoniale sereine ? Tout sera expliqué en détail dans cet article.

ICS是如何工作的?

La SCI est une structure juridique qui permet à deux personnes et plus, appelées associés, de se regrouper pour :

  • acquérir,

  • gérer,

  • transmettre des biens immobiliers.

Contrairement à une acquisition individuelle ou à l'indivision, la SCI facilite la gestion collective. Elle permet aussi une grande flexibilité dans l'organisation et les prises de décisions.

Ces sociétés peuvent être adaptées à des objectifs variés :

  • SCI familiale : créée entre membres d’une même famille pour gérer un patrimoine immobilier ou préparer une succession,

  • SCI professionnelle : utilisée par des entreprises pour détenir leurs locaux professionnels,

  • SCI de construction-vente : dédiée à la construction d’immeubles en vue de leur vente, bien que son caractère commercial la distingue juridiquement des SCI classiques.

Ces différentes formes permettent d’adapter l'entreprise aux besoins spécifiques des associés, qu’il s’agisse :

  • de préserver un patrimoine,

  • de réaliser des projets immobiliers ambitieux.

Un investisseur examine des opportunités de location en SCI sur sa tablette, symbolisant la gestion moderne et optimisée de son patrimoine immobilier.

Différence avec l’indivision

La SCI se distingue de l’indivision par une plus grande souplesse dans la gestion collective des biens immobiliers.

  • dans l’indivision, toutes les décisions majeures, comme la vente ou la modification du bien, nécessitent en général l’accord unanime de tous les indivisaires. Cette règle peut entraîner des blocages en cas de désaccord entre les parties.

  • dans une SCI, les décisions sont prises selon les règles définies dans les statuts.

Un vote à la majorité peut suffire pour certaines décisions. Il évite ainsi les conflits paralysants.

La SCI confère par ailleurs une personnalité morale distincte. Elle permet de dissocier son patrimoine de celui des associés. Les démarches seront alors simplifiées et cela garantit une meilleure protection juridique pour les investisseurs.

Les avantages de la SCI pour l’investissement locatif

Investir à plusieurs pour faciliter l’accès au crédit

En mutualisant leurs apports financiers, les associés peuvent constituer un capital plus conséquent. Ils pourront ainsi renforcer leur capacité à obtenir un crédit immobilier auprès des banques.

Pour l’achat d’un bien d’une valeur de 300 000 €, trois associés pourraient répartir l’investissement de manière équitable en apportant chacun 100 000 €. Cela réduira la pression financière individuelle tout en équilibrant les risques.

Les établissements bancaires sont souvent rassurés par la solidité d’une SCI. Elle regroupe plusieurs personnes responsables, ce qui diminuera le risque de défaut de paiement. Ce mode d’investissement collectif donne ainsi accès à des opportunités immobilières que chaque associé n’aurait peut-être pas pu envisager seul.

Rentabilité accrue de l’investissement locatif

La SCI permet de constituer un patrimoine immobilier tout en générant des revenus locatifs. Grâce à une organisation claire et définie dans les statuts, la gestion locative est optimisée. En désignant un gérant qui peut être un des associés ou un tiers, la SCI centralise les décisions. Elle pourra simplifier les démarches administratives, comme :

  • la recherche de locataires,

  • la gestion des baux,

  • le suivi des paiements.

Cette structuration professionnelle optimisera la rentabilité, car elle réduira les risques d’erreurs. Les mauvaises décisions sont souvent liés à une gestion désorganisée. Les revenus locatifs perçus sont ensuite répartis entre les associés en fonction des parts sociales détenues. Chacun pourra bénéficier des fruits de l’investissement de manière proportionnelle.

Gestion simplifiée du patrimoine

L’un de ses avantages majeurs est la répartition équitable des charges et des bénéfices.

Les coûts liés à des travaux de réparation ou de rénovation sont partagés proportionnellement aux parts sociales de chaque associé. Cela allège la charge financière individuelle.

Les décisions concernant le patrimoine sont encadrées par les statuts. Cela garantit une transparence et une prévisibilité dans la gestion. La SCI évite ainsi les blocages fréquents dans d’autres formes de propriété collective, comme l’indivision. Ici, les désaccords peuvent ralentir voire paralyser les projets.

Les avantages fiscaux offerts par la SCI

Régime Fiscal

Description

Avantages

Options en 2024

Impôt sur le revenu (IR)

Par défaut, les SCI sont soumises à l'impôt sur le revenu (IR). Les associés déclarent individuellement leur part des revenus locatifs.

- Déduction des charges (taxe foncière, frais de gestion, intérêts d'emprunt, etc.)
- Possibilité d'imputer un déficit foncier sur le revenu global (limité à 10 700 €).

- Régime micro-foncier : Abattement forfaitaire de 30 % si les revenus locatifs n’excèdent pas 15 000 € par an.


- Régime réel : Déduction intégrale des charges avec un taux de 0 % jusqu’à 10 777 € de revenus.

 Impôt sur les sociétés (IS)

Option irréversible, adaptée aux projets à long terme. Les bénéfices sont soumis à un taux d’imposition et permettent de déduire des amortissements.

- Déduction des amortissements des biens immobiliers.
- Réduction de la base imposable, permettant de reporter l’imposition.

- Taux 2024 : 15 % pour les bénéfices < 42 500 €
25 % pour les bénéfices supérieurs à 42 500 €.

Flexibilité dans le choix du régime fiscal

La SCI permet de choisir entre l'IR et l'IS en fonction des objectifs financiers des associés.

- Choix entre IR et IS selon la rentabilité et la stratégie fiscale (court ou long terme).

- Régime IR pour un bien loué nu : Plus avantageux avec déficit foncier et micro-foncier.


- Régime IS pour un bien loué meublé : Amortissements permettant de réduire les bénéfices imposables.

Cas pratique :

Un bien loué nu sous régime IR générant 15 000 € de revenus bruts pourrait bénéficier d’un abattement micro-foncier de 30 %. Soit une base imposable réduite à 10 500 €.

En revanche, le même bien loué meublé sous IS permettrait de déduire des amortissements annuels de 5 000 €. Cela réduira les bénéfices imposables à 10 000 € et entraînera un impôt à 15 %. Soit seulement 1 500 €.

Transmission et gestion patrimoniale facilitée

Impôt sur le revenu (IR)

Sous ce régime fiscal, les associés doivent déclarer individuellement leur part des revenus locatifs dans leur déclaration personnelle, proportionnellement aux parts sociales qu’ils détiennent.

Avantages du régime IR :

  • la déduction des charges qui sont liées à la gestion et à l’exploitation des biens (taxe foncière, frais de gestion, assurance, intérêts d’emprunt). Elles sont déductibles des revenus locatifs, réduisant ainsi la base imposable.

  • le déficit foncier peut être imputé sur le revenu global du foyer fiscal, dans la limite de 10 700 € par an, si les charges dépassent les revenus locatifs. Il permet une optimisation fiscale intéressante pour les associés.

Options en 2024 pour la SCI soumise à l’IR :

  • le régime micro-foncier est applicable si les revenus bruts locatifs n’excèdent pas 15 000 € par an. Il y aura aussi un abattement forfaitaire de 30 % sur les revenus bruts qui simplifiera la déclaration fiscale.

  • le régime réel est avantageux pour les investisseurs ayant des charges importantes. Il permet de déduire l’intégralité des dépenses. Il faut noter que les revenus locatifs bénéficient d’un taux de 0 % sur la tranche inférieure à 10 777 € en 2024. Il offre ainsi une exonération partielle.

Impôt sur les sociétés (IS)

La SCI peut opter pour l’impôt sur les sociétés (IS) mais ce sera une décision souvent irréversible. Elle est adaptée aux projets à long terme dans lesquels l’objectif est d'optimiser la rentabilité et de limiter la taxation immédiate.

Taux d’imposition en 2024 :

  • 15 % sur les bénéfices inférieurs à 42 500 €, sous réserve que le capital soit intégralement libéré et que la société respecte certaines conditions.

  • 25 % au-delà de ce seuil.

L’un des grands avantages de l’IS est la possibilité de déduire des bénéfices imposables non seulement les charges habituelles, mais aussi les amortissements des biens immobiliers.

Cela réduit significativement la base imposable. Une partie de l’imposition sera reportée sur une période ultérieure, souvent lors de la revente des biens. Cela favorisera une stratégie patrimoniale à long terme et une gestion fiscale optimisée.

Flexibilité dans le choix du régime fiscal

L’un des points forts de la SCI réside dans la possibilité de choisir entre l’IR et l’IS, en fonction des objectifs financiers et patrimoniaux des associés.

Comparaison des régimes fiscaux :

  • pour un bien loué nu, le régime IR est souvent plus avantageux, en particulier grâce au déficit foncier et à la simplicité des options fiscales comme le micro-foncier,

  • pun bien loué meublé, qui est assimilé à une activité commerciale, le régime IS peut s’avérer pertinent. Les amortissements permettent de réduire significativement les bénéfices imposables.

Un bien loué nu sous régime IR générant 15 000 € de revenus bruts pourrait bénéficier d’un abattement micro-foncier de 30 %, soit une base imposable réduite à 10 500 €.

En revanche, le même bien loué meublé sous IS permettrait de déduire des amortissements annuels de 5 000 €. Cela réduira les bénéfices imposables à 10 000 € et entraînera un impôt à 15 %, soit seulement 1 500 €.

Une calculatrice, des billets d'euros et des documents comptables illustrent la gestion financière précise liée à la location en SCI pour optimiser la rentabilité immobilière.

Les étapes de création d’une SCI

 

Étape

Description

Détails/Exemples

Coût Estimé

Étape 1 : Constituer le capital social

Déterminer le capital social de la SCI, constitué par des apports :

- en numéraire,

- en nature

- ou une combinaison des deux.

- Apports en numéraire : Fonds injectés directement dans la société.


- Apports en nature : Biens mobiliers ou immobiliers, par exemple, un bien immobilier d'une valeur de 200 000 €.

- Le capital social minimum peut être de 1 €, mais un montant plus élevé est recommandé.


- Pas de coût direct, mais l'importance d’un capital adéquat pour la crédibilité.

Étape 2 : Rédiger les statuts

Rédaction des statuts encadrant le fonctionnement de la SCI.

 

Ce document contient des mentions obligatoires sur la dénomination sociale, l’objet social, etc.

- Mentions obligatoires : Dénomination sociale, adresse du siège, répartition des parts sociales, règles de décision (assemblées générales, nomination du gérant, etc.).

- Conseillé de faire appel à un notaire ou avocat pour éviter des erreurs.


- Coût variable : Peut inclure les honoraires d’un professionnel (500 à 2 000 € selon complexité).

Étape 3 : Publier un avis de création

Publication dans un journal d’annonces légales (JAL) pour informer le public de la création de la SCI.

- Informations à inclure : Dénomination sociale, objet, adresse du siège, identité des gérants.

- Coût moyen : 200 à 300 €, selon le département.

Étape 4 : Immatriculer la société

Immatriculation de la SCI au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) via le guichet unique des formalités des entreprises.

- Documents nécessaires : Statuts signés, avis de publication, déclaration de non-condamnation, pièce d’identité des associés et gérant.

- Coût estimé : 70 à 150 € en fonction des formalités (par exemple, option pour un nom commercial).

 

Quels sont les points de vigilance pour les investisseurs en SCI ?

Investir via une SCI présente de nombreux avantages, mais il faudra anticiper certains défis et risques associés. Voici les principaux points de vigilance à considérer :

Complexité administrative et comptable

La gestion d’une SCI peut rapidement devenir complexe, en particulier pour celles soumises à l’impôt sur les sociétés (IS). Ce régime fiscal impose des obligations comptables rigoureuses :

  • la tenue d’une comptabilité complète : bilan, compte de résultat, annexes,

  • le dépôt des comptes annuels auprès du greffe du tribunal de commerce.

Ces formalités nécessitent souvent l’intervention d’un expert-comptable, ce qui engendrera des coûts supplémentaires. Selon la complexité de la SCI et le volume d’opérations, ses honoraires varient entre 1 000 et 3 000 € par an.

Même pour les SCI à l’impôt sur le revenu (IR), une gestion administrative rigoureuse est essentielle. En particulier pour le suivi des charges déductibles et des déclarations fiscales individuelles des associés.

Risques liés au choix du régime fiscal

Le choix entre l’impôt sur le revenu (IR) et l’impôt sur les sociétés (IS) est stratégique, mais il comporte des risques :

  • L'irréversibilité du choix de l’IS : une fois que vous avez opté pour ce régime, vois ne pourrez pas revenir au régime de l’IR. Cela peut devenir pénalisant si les bénéfices augmentent de manière significative car cela entraînera une fiscalité plus lourde à long terme.

  • La requalification en activité commerciale : les SCI qui louent des biens meublés ou qui réalisent des opérations de construction-vente risquent une requalification fiscale. Elle exposera la SCI à une taxation différente, parfois plus élevée, et à des pénalités fiscales.

Les investisseurs doivent analyser soigneusement leur projet et leurs perspectives à long terme pour choisir le régime fiscal le plus adapté à leurs objectifs.

Responsabilité des associés

Contrairement à une société à responsabilité limitée (SARL), les membres d’une SCI sont responsables des dettes de la société à hauteur de leur participation dans le capital social.

Si une SCI contracte un emprunt qu’elle n’est pas en mesure de rembourser, les créanciers peuvent se tourner vers les associés pour récupérer les sommes dues, proportionnellement à leurs parts sociales.

Les associés doivent ainsi s’assurer que la SCI dispose d’une gestion financière solide et anticiper les risques d’endettement excessif. Une mauvaise administration pourrait mettre en péril leur patrimoine personnel.

Les points essentiels à retenir

La SCI constitue une solution idéale pour les investisseurs immobiliers qui veulent structurer efficacement leur gestion locative. Ils pourront aussi bénéficier d’une fiscalité avantageuse et d'une transmission de patrimoine simplifiée. Cependant, son succès repose sur une bonne maîtrise des aspects juridiques, fiscaux et comptables. Le recours à des professionnels comme des notaires, des avocats et des experts-comptables sera indispensable.

L'augmentation des créations des SCI en 2024 montre l’attractivité de cette structure qui répond aux besoins variés des investisseurs. Si vous anticipez les contraintes et faites des choix avisés, vous pourrez tirer pleinement parti de ce cadre juridique adapté à l’immobilier.

编者按
  • Mickael ZONTA
  • 总裁,Investissement-Locatif.com。

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